Les statistiques d'accidents

En 2018, il y a eu au total 58 000 accidents corporels qui ont tué 3 500 personnes. Il y a eu 73000 blessés

En 1972, il y avait 17 000 morts  

RETENEZ QUE CHAQUE JOUR  10 personnes meurent sur les routes en France.

Les hommes représentent 75 % des morts sur la route.

 

la route est la première cause de mortalité chez les 15-24 ans : ils représentent environ 20 % des tués. Ce sont souvent des accidents de nuit durant les week-end à cause de l'alcool et de la vitesse.

 


 1 tué sur 3 est un usager vulnérable, piéton, cycliste etc..

 

 

 

 

 

les accidents ont un coût pour la collectivité : 50 milliards d’euros chaque année 

 

où ont lieu les accidents ? :

70 % des accidents corporels ont lieu en agglomération mais ils ne tuent que 28 % des personnes. Cela signifie que 2 tués sur 3 ont eu leur accident hors agglomération.

La mortalité est plus importante sur les routes départementales que sur les autoroutes.

Même si le trafic est beaucoup plus faible la nuit, 44 % des tués et 34 % des blessés hospitalisés ont eu un accident de nuit. Malgré un trafic plus faible la nuit, le risque d'accident mortel est multiplié par 7.

80 % des accidents mortels ont lieu dans le département du conducteur, le plus souvent lors de ses trajets quotidiens.

C'est donc l'excès de confiance, qui entraîne un manque de vigilance, qui est la première cause des accidents.

Le comportement du conducteur ,dans 90 % des cas, est en cause.

 

 

Les facteurs d'accident :

le comportement du conducteur  est à la source des accidents.

La vitesse est désormais le premier facteur d'accident mortel devant l'alcool : 32% des tués sont dus à une vitesse trop élevée

L'alcool est le deuxième principal facteur avec 29 %.

La drogue est également à l'origine de 22 % des décès sur la route.

Le non-port de la ceinture de sécurité aggrave considérablement le risque d'être tué lors d'un accident : 20 % des tués n'étaient pas ou mal attachés.

 

 

  • la fatigue ou inattention : 10 à 20 % des tués mais la fatigue ou la somnolence est la cause d'1 tué sur 3 sur autoroute ;
  • l'usage du téléphone ;
  • la prise de médicaments ;
  • le refus de priorité ;
  • le non-respect des distances de sécurité.

Alerte et protection des populations

Comment est diffusée l’alerte émise par le Signal d’Alerte et d’Information aux Populations (SAIP) ?

Le message d'alerte SAIP est diffusé par les sirènes, les médias comme Radio France et France Télévision ou encore grâce à l’application SAIP.

 

Diffusion SAIP

 

Signal d'alerte SAIP

le message d'alerte se compose de deux codes distincts :
- le Signal National d’Alerte (SNA), variation du signal sur trois cycles successifs.
- Le signal de fin d’alerte, signal continu.


Quels comportements adopter en cas de diffusion du signal En cas de diffusion du SAIP, il faut :
- Se mettre en sécurité.
- S'informer grâce aux médias et sites internet des autorités dès       que leur consultation est possible.
- Respecter les consignes des autorités.

 

Comportement SAIP

Protéger Alerter Secourir

 

Que faire en cas d'accident de la route avec des blessés ?

Une faute d'inattention, un coup de fatigue, un problème mécanique, ... et c'est l'accident.

Lorsque vous arrivez sur les lieux d'un accident, si les secours sont déjà présents, vous ne devez pas encombrer les lieux et devez circuler.

Si l'accident vient d'avoir lieu et que les secours ne sont pas encore présents, vous devez absolument vous ARRETER et PORTER ASSISTANCE aux victimes éventuelles (l'article 223-6 du Code pénal : "Non assistance à personne en danger", précise les peines encourues par "quiconque s'abstient volontairement de porter à une personne en péril l'assistance que, sans risque pour lui ni pour les tiers, il pensait lui prêter...").

Apprenez les bons réflexes car la vie ne tient parfois qu'à un seul geste.
 

PROTEGER :

Les premières mesures à prendre sont celles qui permettent d'éviter l'aggravation de l'accident :
 

  • Garez-vous à 100 ou 150m après l'accident pour ne pas constituer un risque d'accident supplémentaire et ne pas gêner l'approche des secours. Faites descendre tous les occupants de votre véhicule et mettez les à l'abri derrière la barrière de sécurité ou dans un champ ;
     
  • Coupez le contact des véhicules accidentés (éventuellement débranchez la batterie) et mettez le frein à main ;
     
  •  

    Utilisez si possible les feux de détresse ;
     
  • Faites descendre et mettez à l'abri derrière la barrière de sécurité ou dans un champ tous les occupants valides ou légèrement bléssés du ou des véhicules accidentés ;
     
  • Balisez les lieux de l'accident dans les deux directions (triangles de pré-signalisation placés à 30 mètres minimum et s'il y a lieu avant le virage précédant l'accident. Le triangle doit être visible à 100 mètres);

 

 

secours2

 

  • Placez si possible, sur chaque sens de circulation, des personnes faisant des signes ;
     
  • Eclairez les véhicules accidentés la nuit (feux de route d'un autre véhicule garé sur l'accotement...) ;
     
  • Ne fumez pas et veillez à ce que personne ne fume pour limiter le risque d'incendie ;
     
  • Dans le mesure du possible, ne pas modifier l'état des lieux.

ALERTER :

Après une analyse rapide de la situation, alertez le plus rapidement possible. Chaque minute, voir chaque seconde comptent !

Sur autoroute, utilisez en priorité les bornes d'appel qui faciliteront votre localisation et donc la vitesse des secours.

Sur route appelez l'un des quatre numéros suivants (d'une cabine téléphonique, d'un particulier) :

SAMU : 15
POMPIERS : 18
POLICE-GENDARMES : 17
ou composez le 112,
(numéro de téléphone d'urgence européen destiné aux Français à l'étranger dans la zone Europe ou aux étrangers en France).

Donnez des renseignements complets aux services de secours
 

  • décrivez l'emplacement exact de l'accident : nom de la route, sens dans lequel s'est produit l'accident ... (référez-vous aux panneaux, bornes ...) ;
     
  • mentionnez le nombre, le type des véhicules accidentés, et les éventuelles circonstances particulières ;
     
  • informez sur les blessés (nombre, état apparent des victimes...) ;
     

SECOURIR :

En attendant l'arrivée des secours, il convient d'assister les blessés sans risquer d'aggraver leur état.
 

  • parlez au blessé : cela le rassurera et le tiendra éveillé ;
     
  • couvrez le blessé : un blessé en état de choc a toujours froid ;
     

  • Si le blessé saigne abondamment :
     
    • essayez d'arrêter l'hémorragie en comprimant la plaie avec un gros pansement (serviette par exemple) ou avec votre poing ;
       
    • vous pouvez fixer le pansement avec une bande serrée fortement mais sans excès ;
       
    • ne placez un garrot qu'en cas de nécessité absolue sans oublier d'indiquer l'heure où vous l'avez posé.
       
  • Si le blessé ne respire plus (ou respire très mal):
  • desserrez ses vêtements ;
     
  • débarrassez sa bouche des corps étrangers (caillots de sang, terre, dentier ...) ;
     
  • au besoin, pratiquez le bouche à bouche ;

  • Ce qu'il ne faut surtout pas faire :


     

Donner à boire à un blessé ;

Transporter un blessé grave dans sa voiture ;

  • Retirer le casque d'un motocycliste blessé ;
     
  • Laisser le blessé exposé au froid ou aux intempéries (couvrez-le avec une couverture) ;
     
  • Déplacer un blessé, ou tenter de le sortir d'une voiture, sauf pour le protéger d'un risque imminent (incendie, éboulement, noyade, chute dans un ravin) - pour peu que vous ne mettiez pas votre propre vie en danger ;
     
  • ne pas tirer le blessé par les membres ;
     
  • éviter toute torsion de la colonne vertébrale ;
     
  • placer le blessé en Position Latérale de Sécurité (allongé sur le côté avec le genou fléchi pour qu'il ne roule pas) ;